Faire de la publicité sur sa voiture…à quelles conditions ?
Les entreprises sont nombreuses à marquer leurs voitures professionnelles d’un logo afin de s’offrir de la visibilité en milieu urbain. Les particuliers ont aussi la possibilité de se faire rémunérer par un annonceur qui souhaite se réserver un espace publicitaire sur un véhicule tiers.
Ceux qui cherchent un moyen d’arrondir leurs fins de mois n’ont peut-être pas encore pensé à la publicité sur voiture, une pratique assez peu répandue en France mais tout à fait légale.
Rien n’interdit un particulier de se faire le vecteur d’un slogan ou le relais d’une marque en mettant, provisoirement, la carrosserie de son véhicule à libre disposition d’un annonceur.
Des revenus imposables
En règle générale, l’opération consiste, pour une agence intermédiaire, à signer un contrat avec un automobiliste, lequel s’engage à arborer, pour un temps déterminé –celui d’une campagne en l’occurrence- des autocollants ou des bandes adhésives à l’effigie d’une enseigne. Evidemment, ce type de prestation génère des revenus qui dépendent à la fois du type de format publicitaire utilisé, de la durée de l’engagement mais aussi de l’état du marché déterminé par le rapport entre l’offre et la demande. Quoi qu’il en soit, ce petit surplus mensuel, de quelques centaines d’euros au grand maximum, ne sera pas de trop pour qui souhaite alléger à bon compte son budget transport (essence, assurance, entretien).
Difficile d’avancer des montants précis, tant les formules peuvent varier d’une régie publicitaire à l’autre. Rappelons aussi qu’au regard de la loi, ces versements sont considérés comme des revenus complémentaires et doivent, à ce titre, être déclarés au fisc.
Rouler en ville de préférence
Les fourchettes de prix les plus courantes s’établissent en général de 40 à 70 euros par mois pour un vinyle disposé sur la lunette arrière d’une voiture, de 70 à 110 euros si l’adhésif recouvre deux portes, de 100 à 250 euros s’il est déployé sur quatre portes, et jusqu’à 500 euros lorsque l’affichage recouvre entièrement le véhicule.
En théorie, tous les automobilistes ont la possibilité de proposer ces ventes d’espace, mais les annonceurs fixent eux-mêmes leurs critères d’éligibilité : en pratique, leur choix se porte très souvent sur des modèles de voiture récents, qui roulent beaucoup (600 kilomètres par mois en moyenne) et se déplacent surtout en ville.