Quel marquage pour vos objets publicitaires ?
Les fabricants mettent en œuvre différentes techniques selon le type de support à décorer, son matériau, sa forme et l’effet recherché.
Une fois « marqués » d’un logo ou d’un motif conçu à l’effigie d’une association ou d’une entreprise, un stylo, une clé USB ou un sweat deviennent des objets publicitaires « stricto sensu », dont la valeur d’usage (écrire, stocker des données informatiques, s’habiller) se double d’une fonction promotionnelle visant à faire connaître une marque, renforcer et pérenniser son image, fidéliser sa clientèle ou accompagner le lancement d’un nouveau produit. Le style et la durabilité du marquage dépendent de la technique d’impression employé. Or, les fabricants d’objets publicitaires disposent de bien plus qu’une corde à leur arc.
La sérigraphie
C’est l’une méthodes le plus courantes…et les plus anciennes : les chinois en inventèrent le principe il y a près de 1 000 ans pour réaliser des estampes sur du bois. Bien plus tard dans les années 1960, l’artiste américain Andy Wharol lui donna une résonnance mondiale à travers ses œuvres « pop art », entièrement sérigraphiées. Dans sa version moderne, le procédé, dérivé du pochoir, nécessite l’utilisation d’un écran de polyester (ou polyamide), perforé et tapissé d’une gélatine photosensible, qui reproduit un motif à imprimer par raclage ou brossage de l’encre versée sur sa partie « recto ». Cette technique, dont l’emploi s’est largement industrialisée dans la seconde moitié du XXème siècle, permet de marquer des objets planes (sérigraphie à plat), cylindriques (sérigraphie rotative) ou de la matière textile.
La tampographie
Ancienne également, mais plus récente que la sérigraphie (ses rudiments remonteraient au XVIème siècle), la tampographie s’appuie, comme son nom l’indique, sur un tampon en silicone imprégné d’encre dont la souplesse et la forme bombée permettent de réaliser une impression rapide et précise sur des accessoires publicitaires de petites tailles, quelle que soit leur configuration (plate, arrondie ou angulaire). Le plastique est généralement le matériau le plus adapté pour recevoir ce type de marquage.
La gravure laser
Cette technologie de haute précision utilise les petites impulsions d’un faisceau laser pour inscrire, par altération maîtrisée de la matière , des formes, des dessins, des logos à la surface d’un objet publicitaire. Ce type d’impression très fin et puissant, mais aussi plus durable, voire indélébile (il s’agit bien d’une gravure) est particulièrement indiqué dans la décoration de supports métalliques, bois, aluminium ou céramiques (stylos, mugs, couteaux, porte-clés…)
La broderie
Vous l’aurez compris, on entre ici dans le domaine exclusif du textile publicitaire : une brodeuse mécanique réalise l’ouvrage à partir des informations transmises par un programme informatique. Le visuel, restitué point par point, avec un respect strict des couleurs présélectionnées et un rendu plat ou en relief, offre un résultat sur-mesure, élégant, qualitatif et durable sur bagagerie, vêtements et accessoires : casquette, polo, chemise, polaire, parka ou serviette…
La sublimation
Cette technique d’impression par jet d’encre se déroule en deux étapes : le motif est d’abord reproduit en miroir sur un papier transfert. L’image inversée subit ensuite une forte pression à très hautes températures (entre 180 et 210°C selon le matériau à marquer). Ce double traitement entraîne la gazéification des encres à sublimation qui imprègnent le support en profondeur, où elles se solidifient. Le résultat ? Des couleurs en qualité HD avec un effet photographique !
Le doming
C’est une méthode de finition obtenue par l’application d’une goutte de résine (généralement du polyuréthane) sur une étiquette autocollante qui arbore un motif publicitaire en quadrichromie (logo, dessin, texte). L’effet ? Un aspect en dôme qui donne du relief, au propre comme au figuré, et de la brillance à n’importe quel objet rigide et plane : clé usb publicitaire, porte-clé, batterie de secours….)