Quel objet publicitaire par classe d’âge ?
En fonction des générations et des situations familiales de chacun, les destinataires d’objets promotionnels ne développent pas les mêmes sensibilités. Pour les entreprises qui misent sur ce type de communication, l’âge est un des critères à prendre en compte pour « toucher » leur cible, au sens propre comme au figuré.
Offert gracieusement par une marque qui souhaite développer sa visibilité, soigner son image et fidéliser sa clientèle, l’objet publicitaire reste un support de communication efficace lorsqu’il joint subtilement l’utile à l’agréable. Ces deux critères conditionnent son impact sur le long terme et lui évite surtout un rapide aller simple vers la poubelle. Les français, interrogés sur cette question, confirment : au moins 69% d’entre eux conservent le goodie dès lors qu’il leur sert à quelque chose, si possible quotidiennement, comme un stylo publicitaire ou une clé USB (source : 2FPCO).
L’utilité reste toutefois une notion subjective qui implique la prise en compte d’autres paramètres : l’âge du destinataire en est un. Un outil high tech, un agenda papier ou un produit éco-responsable ne sera, en effet, pas perçu avec le même enthousiasme par un quinquagénaire ou un jeune actif de 25 ans, pur produit de la génération Z.
Sans tomber dans la caricature, ni généraliser ou cloisonner les sensibilités par tranche d’âge, une enquête récente conduite par CSA Research trace néanmoins quelques grandes tendances indicatives. Elle n’ignore pas qu’au-delà de l’âge des uns et des autres, la catégories socio-professionnelle influe aussi sur les attentes de tous.
Quel objet publicitaire pour les « anciens » ?
La classe des seniors, terme générique employé dans les statistiques professionnelles pour désigner la population, très large, des 50 à 64 ans, semble être la plus sensible (positivement) et réceptive aux objets publicitaires, sans être pour autant la plus influençable par le marketing déployé par les annonceurs : leur stabilité, tant sur le plan familial que matériel, les porte plutôt vers les accessoires utiles destinés au cadre domestique : à la question « Quelle catégorie d’objets publicitaires aimeriez-vous recevoir davantage ? », une majorité (55%) cite les articles d’horlogerie (montre, pendule, réveil, chronomètre etc…) et 39% se prononcent en faveur de cadeaux ayant trait à « l’art de la table et à la décoration ».
La bagagerie et les vêtements ont la cote chez les jeunes parents
Chez les trentenaires et les quadras (35-49 ans), tout juste lancés dans leur parcours professionnelle pour les premiers, ou bien installés dans leur carrière pour les seconds, les aspirations changent : 62% disent être intéressés par la bagagerie (sacs, valises), 57% citent les produits textiles (tee-shirts ou casquettes publicitaires). Vient, en troisième position, « l’art de la table » (51%). En affinant l’étude par catégories socioprofessionnelles, il ressort que les CSP + sont très majoritairement séduits par les accessoires informatiques (81%).
Souris ergonomique ou agenda papier pour les jeunes ?
Les plus jeunes (18-34 ans) seraient la cible la plus difficile à satisfaire et toucher, et le public le plus exigeant : plus prompts que leurs aînés à oublier les objets publicitaires qu’on leur a offert, ils sont aussi plus enclins à s’en débarrasser, à moins de flatter leurs convictions et leurs idéaux : s’ils sont sans doute les plus sensibles à l’argument éco-responsable et restent naturellement friands des produits high tech, le produits de papeterie, plus traditionnels et vestiges de la période antérieure au numérique suscitent curieusement leur intérêt, surtout celui des plus jeunes (65% des 18-24 ans).