Publicité : Quels types de covering pour une voiture ?
Les professionnels de la signalétique font appel à plusieurs matériaux et techniques pour recouvrir de messages publicitaires la carrosserie et les vitres d’un véhicule utilitaire ou de tourisme.
Le marquage de véhicule s’apparente à de la communication de masse, souvent payante (au sens propre comme au figuré). C’est une stratégie bien différente d’autres modes publicitaires, en vigueur sur internet notamment, fondés sur un ciblage très précis, parfois à l’extrême, de l’audience à atteindre.
Difficile d’évaluer et de quantifier la force d’impact de la réclame sur voiture: son principal atout reste sa mobilité, sa permanence et sa durabilité bien supérieure à celle d’une annonce expresse diffusée à la télévision, à la radio ou sur le web. Elle est plus pérenne aussi qu’un encart réservé sur un journal de presse écrite, support dont le délai de péremption n’a sans doute jamais été aussi rapide qu’aujourd’hui.
Les entreprises qui choisissent d’investir dans ce format publicitaire mise sur son immense potentiel d’exposition au niveau « local » : il irrigue en effet un bassin de population en s’appuyant sur le réseau routier, urbain ou plus rural, que les automobilistes empruntent quotidiennement. Son logo et son message s’infiltrent dans le trafic ordinaire, s’immobilisent à chaque feu rouge et stationne sur les parkings publics ou privés, s’offrant au hasard des regards anonymes, indifférents ou intéressés.
Publicité sur voiture : quel impact visuel ?
Beaucoup de ces annonceurs partent du principe que, dans ce périmètre très large et cette audience démultipliée par le nombre presque infini de points de contact, rien ne se perd vraiment : certaines études avancent une fourchette comprise entre 3 000 à 7 000 personnes touchées par jour, soit à peu près 200 000 chaque mois. D’autres enquêtes livrent des bilans quotidiens beaucoup plus aléatoires qu’elles estiment, en moyenne basse, à 10 000 lors des périodes creuses et sur des axes routiers moins fréquentés, et jusqu’à 150 000 en moyenne haute, lorsque le véhicule floqué circule en ville et pendant les heures de pointe.
Cette signalétique véhicule, parfois qualifiée par les professionnels de « marquage adhésif publicitaire sur véhicule » ou de covering, terme anglo-saxon qui désigne une technique de revêtement des carrosseries et des vitrages automobiles à partir d’un film adhésif imprimé, reste une valeur sûre assez peu contrainte par la réglementation. Le secteur professionnel s’en sert pour donner de la visibilité à leur entreprise, à leur marque et à leurs services auprès des usagers de la route en personnalisant leurs camions, leurs fourgons ou leurs voitures de société. Evidemment, ce type de campagne publicitaire prend d’autant plus d’ampleur lorsqu’il est pensé et investi à l’échelle d’une flotte automobile de trois, quatre ou plusieurs dizaines de véhicules gérés par la même enseigne.
Lettrage, semi ou total covering
Ce marquage peut prendre plusieurs formes :
On parle de « lettrage » quand vous faites figurer sur le véhicule les informations qui vous paraissent essentielles : adresse physique et adresse mail, logo, nom, numéro de téléphone et site internet...
Un semi-covering consiste à habiller une zone délimitée de votre automobile : le coffre, la portière, ou le capot par exemple deviennent les supports d’une image, d’un message publicitaire ou d’un logo.
Avec un total covering, toutes les parties du véhicule sont recouvertes d’un adhésif décoré de visuels, ou exposant les coordonnées de l’entreprise. Reste à hiérarchiser de façon cohérente et avec esthétisme ce patchwork organisé !